Contexte et cartes
Le corps expéditionnaire en Orient
Les guerres balkaniques :
- première guerre d'oct 1912 à mai 1913 - La Serbie, la Bulgarie, la Grèce, le Monténégro et la Roumanie se coalisent contre l'Empire Ottoman. Les Grecs s'emparent de Salonique juste avant les Bulgares, les Serbes occupent plus de territoires bulgarophones que prévu en mars 1912. L'implantation ottomane dans les Balkans est réduite à Constantinople.
- deuxième guerre du 16 juin au 18 juillet 1913 - L'enjeu est le partage de la Macédoine : les Bulgares affrontent les Serbes, les Grecs, les Roumains et les Turcs.
La Macédoine est partagée entre Serbes, Grecs et Bulgares, l'Albanie reste indépendante.
L'intervention alliée en 1915
En octobre 1915, l'armée d'Orient est dépêchée d'urgence en soutien de l'armée serbe face aux Bulgares.
Des combats ont lieu sur le Vardar (Stroumitza, Krivolak, Demir-Kapou) mais une retraite difficile doit être opérée sur Salonique. Les Serbes en déroute gagnent l'Albanie, leur armée est évacuée à Corfou.
Les Bulgares renforcent alors une ligne de défense autour de Monastir (Bitola).
Les forces franco-britanniques se retranchent à Salonique et restent positionnées pour empêcher la Grèce, en principe neutre mais dont le roi est germanophile, de basculer vers les Empires centraux (Allemagne-Autriche). Le camp retranché de Salonique compte jusqu'à 300 000 hommes.
En août 1916, Anglais et Français attaquent les Bulgares (bataille de Doiran) mais les alliés durent se replier.
De septembre à novembre 1916 contre-offensive alliée (Français - Serbes - Russes) vers Monastir ( bataille du Bataille du Kaîmaktchalan-Florina et Bataille de la Cerna-Monastir) avec prise de Monastir le 16 novembre 1916.
En mars 1917 bataille du lac Prispa et de la cote 1248 pour dégager Monastir de la pression bulgare.
Le coupe-papier "Souvenir de Monastir"
Le coupe-papier est confectionné dans une "ceinture d'obus', cette pièce de cuivre placée sur l'obus, faisant étanchéité. Les crans du manche sont constitués par l'empreinte des rayures du canon au moment du tir.