Turm des Chappe-Telegraphen im Chiroubles - 1/3
Die optische Telegraphenlinie Chappe enthielt 117 Turmen auf der Paris-Toulon-Linie.
Der Turm der Chiroubles n°56, ein Quadrat von 5,6m, befindet sie zwischen Pruzilly (9 km 3) und Quincié (8 km 1)
Implantée à 635 m d'altitude, sur la crête du Fût d'Avenas à Durbize, elle servit de 1810 à 1853 puis fût désaffectée.
Ses dimensions étaient environ les suivantes : 6,5 m de hauteur, sur une base de 5m x 4,5 m. Le mat s'élèvait 4 m au-dessus du toit. A l'étage se trouvait la salle de manoeuvre du télégraphe, au rez-de-chaussée la pièce de repos des stationnaires.
Le lieu-dit, au-dessus du hameau des Seignes, est nommé "Le Signal" - parcelle D 74.
Sur le terrain peu de traces, la tour désaffectée a été transformée en habitation avant d'être démolie vers 1925.
La tour de Chiroubles devait être semblable à celle de Marcy sur Anse qui existe toujours.
Un mécanisme à 3 bras de 5 m 60 surmontait la tour.
Chaque indicateur peut prendre 7 positions, le régulateur 2 soit 7x7x2x2=196 positions mais seules 98 étaient utilisées.
Transmettre 25 signes sur 450 km demandait 38 mn par temps favorable.
Deux agents, les stationnaires, étaient de service et se relayaient à midi chaque jour. Ils sont surveillés par un inspecteur qui a en charge 13 à 14 stations.
Le 7 novembre 1847, le stationnaire Thomas Dulac est suspendu 15 jours pour avoir directement pris les signaux sur Marchampt, sans passer par la station de Quincié.
En mai 1845 le toit est détruit par un incendie ce qui vaut aux stationnaires une note sévère de la part du directeur du télégraphe.En 1845 un stationnaire est payé 1,25 à 2,25 F/jour, un ouvrier spécialisé 3,75 F/jour. Mais les stationnaires sont en même temps viticulteurs ou paysans.
En 1858, un plâtrier de Villié, Louis Monnery dit Simon, achète à M. Gonin les parcelles de terrain et à la commune de Chiroubles le bâtiment, le restaure et le baptise "Pavillon Malakoff".
Il décide d'organiser une loterie avec le pavillon comme lot, mettant en vente 15 000 billets à 1 franc mais cette vente est jugée illicite.
En 1887 la parcelle est revendue à Joseph Piquand, puis sa soeur Jeannette le cède à son neveu François-Joseph Monteil.
La Tour Chappe - oct 1943