L'Eglise de Chiroubles
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Plan de Chiroubles
Eglise
St Germain
Chapelle
Saint Roch
Victor Pulliat
Emile Cheysson
Histoire et anecdotes
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La Terrasse
La Tour Chappe
Chiroubles en photos

 

      L'église actuelle date de 1838, en remplacement d'un édifice de style roman datant du XIIIème siècle.

 

L'ensemble de l'édifice mesure 13,75 m de largeur et sa longueur est exactement du double soit 27,50 m.

L'Eglise Saint-Germain se compose de 3 nefs séparées par des colonnes à chapiteaux dont les pierres proviennent de carrières proches de Macon. Deux de ces colonnes sont monolithiques (d'une seule pièce).

L'église est orientée est-ouest ; la façade principale (ouest) est ornée de deux frontons triangulaires On accède au clocher par un petit escalier en pierre, très raide et étroit, situé à droite de l'entrée.

Initialement le clocher de l'ancienne église devait être conservé et le nouveau bâtiment s'y accoler. Il fut même envisagé de surélever le vieux clocher de manière à l'harmoniser à l'échelle et au style du nouvel édifice mais pour éviter un effet de dissymétrie, la Municipalité décida la démolition et la reconstruction du clocher axé sur le reste de l'édifice et devant la porte principale.

Les plans furent établis par l'architecte lyonnais Pierre Duret qui dessina le clocher et son dôme. L'église coûta finalement 26 400 francs de l'époque, financé pour moitié par souscription des habitants (700 à l'époque), le reste provenant des fonds de la fabrique (institution paroissiale), et des subventions du gouvernement de Louis Philippe.

L'ordonnancement de la façade principale est résolument néoclassique, typique de cette première moitié du XIXème où l'architecture veut se rattacher aux monuments de la Grèce classique. De la même inspiration et de la même époque est le Palais de Justice de Lyon, construit entre 1835 et 1847.

 
La chapelle Saint Roch
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St Germain
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Saint Roch
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Chiroubles en photos
       En 1629, devant la peste qui ravageait le village, les habitants de Chiroubles décidèrent la fondation d'une chapelle. Le prêtre, messire Mestrat, s'étant retiré au hameau Dufêtre, la contagion l'ayant contraint d'abandonner son presbytère, il requiert les habitants des dits villages de Javernand, Dufêtre et des Saignes de bâtir une chapelle au lieu-dit "Javernand".
 
D'après : - Archives et antiquités par l'Abbé Vachet, missionnaire de la Maison des Chartreux de Lyon - 1899 - Chiroubles avant 1789 - Village et paroisse en Beaujolais, archiprêtré de Vauxrenard, diocèse de Lyon : Mr le Prévôt de St Pierre de Macon nommé à la cure.
"Le jour et fêté l'Assomption et y célébra le Sainte Messe et incontinent après, la maladie cessa au lieu-dit Chiroubles" . La chapelle avait été édifiée par Pierre Depardon et Philibert Dufestre, maçon et charpentier de Chiroubles, les habitants ayant fourni les matériaux et leur ayant donné 16 livres pour leurs journées. Les habitants étaient Benoît Durand dit " Desvignes ", Vincent Depardon consort, Antoine Bailly, Catherine Durand dit " Dufestre ", Catherine fille de feu Etienne Pertinant, Pierre Ducoté, Claude Teillard, François Durand, Claude Gautier dit " Bailly ", Vincent Crotte, Claude Durand dit " Dufestre " et Benoît Bernachon, habitants aux dits villages de Javernand, des Saignes, et Dufêtre. Procès verbal établi le 23 décembre 1629 par Blondel, notaire royal paraphé par Benoît Dupont de Chiroubles et Antoine Desvignes, laboureur de Villié, témoin. En 1791 la chapelle est mise en vente comme bien national. Après plusieurs pétitions de descendants des propriétaires, faisant valoir qu'aucune prébende (revenu attaché à un titre ecclésiastique) ecclésiastique n'y étant attachée, le Directoire, dérogeant son arrêté du 23 avril dernier arrête : " que la chapelle St Roch, située au lieu de Javernand, paroisse de Chiroubles est et demeure distraite en faveur des nommés dans l'article du 23 décembre 1629, ou à leurs ayants-droits, pour par eux et en jouir comme chose leur appartenant ; en conséquence la chapelle ne sera pas comprise dans la vente des Biens nationaux de ce département. A l'effet de quoi, elle sera rayée de tout tableau où elle aurait pu être portée. Fait en directoire à Lyon le 4 juin 1792, l'an IV de la Liberté. Signé Roucher, Janson / président Tariot, Lecour. Si l'ancien autel était en bois, celui actuel est l'ancien autel de l'ancienne église, mis dans cette chapelle à sa démolition. Le clocheton a été rajouté vers 1792, date figurant sur la poutre de ce clocheton.
Mise à jour : 26/09/2001